L'année dernière, la fille et le beau fils de Mme Chen ont acheté un appartement de 120 m2. Peu auparavant, sa deuxième fille a épousé un expert allemand travaillant en Chine.

"Nous n'imaginions pas le mariage avec un étranger et l'achat de logements avec les crédits lorsque nous étions jeunes," a dit Mme Chen qui habite dans l'arrondissement de Shijingshan à l'ouest de Beijing, avant d'ajouter que "c'est vraiment comme un rêve."

Mme Chen a attribué ces changements à la prospérité apportée par la politique de réforme et d'ouverture sur l'extérieur et à la politique de plus en plus ouverte appliquée par le gouvernement chinois.

L'ouverture sur l'extérieur dans le domaine économique est connue de tous. Fin 2001, la Chine est devenue membre à part entière de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Cela est un des résultats de l'application de la politique d'ouverture sur l'extérieur et aussi la marque de l'entrée dans une nouvelle période de l'ouverture sur l'extérieur.

Maintenant, la Chine mène une série de réajustements politiques en matérialisant ses obligations vis-à-vis de l'OMC. Des capitaux étrangers affluent vers les secteurs financier, d'assurance et des télécommunications de Chine dont l'entrée était autrefois très limitée.

Depuis le début de cette année, la municipalité de Beijing ainsi que les provinces du Liaoning, du Guangdong, du Guangxi et du Henan ont élaboré leur plan de formation de cadres dirigeants au niveau moyen et supérieur à l'étranger. La formation concerne la gestion macro-économique, politique, scientifique, culturelle, éducationnelle et d'entreprises.

Le premier septembre dernier, Beijing, capitale chinoise, a annulé les restrictions de l'achat de logements par les étrangers. Les Chinois et les étrangers bénéficient désormais des mêmes traitements sur le marché des biens immobiliers. Les hommes d'affaires étrangers ont besoin de règles du jeu équitables, transparentes et d'égalité, a dit un Taiwanais des milieux de l'immobilier, ajoutant que la nouvelle politique de Beijing l'a réalisé.

En fait, les relations entre les étrangers et les Chinois moyens ont aussi connu des changements. Il n'est pas rare de voir la cinquantaine d'étrangers qui habitent dans le "hutong" (ruelle) de Juer prendre le thé ou bavarder avec des réparateurs de bicyclettes, des petits patrons de boutique et des ouvriers en retraite à Beijing. 16 000 étrangers de 119 pays travaillent avec leurs homologues chinois à Shanghai.

Selon le Quotidien du Peuple (édition d'outre-mer), l'age de mariage entre des Chinois et des étrangers a un écart de 5 ans généralement. Les critères de choisir l'époux sont la tenue morale, le niveau d'instruction et les cacactères naturels. 80% des mariages liés à l'étranger ont appliqué ces critères.

Maintenant, les Chinois ont la fièvre de l'étude de l'anglais, des jeunes, voire des grand-mères étudient l'anglais pour devenir les volontaires des Jeux olympiques de 2008 à Beijing.

Les organisations religieuses encouragent leur clergé à apprendre des langues étrangères pour offrir leurs services aux étrangers travaillant en Chine. Fu Tieshan, président de l'Association patriotique des catholiques chinois et évêque de Beijing, a indiqué que l'Eglise catholique de Chine est prête à envoyer des prêtres et des soeurs à l'étranger pour se perfectionner en espagnol, portugais, italien ou autre.

Selon des analystes, la Chine sera plus ouverte sur le monde extérieur après le 16ème congrès du Parti communiste chinois.