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    Les travailleurs migrants jouiront de droits égaux avec le reste de la population urbaine

    Les travailleurs migrants ou les 'mingong' (ouvriers paysans en chinois), venus travailler dans la ville et qui étaient auparavant fermiers en zones rurales, jouiront des mêmes droits du travail que leurs collègues urbains à partir de l'année prochaine, d'après la nouvelle réglementation du ministère chinois du Travail et de la Sécurité sociale.

    "Pas de restrictions discriminatoires ne devront être posées à l'encontre de travailleurs ruraux venant travailler dans les villes, " est-il stipulé dans la "Réglementation de la gestion de l'emploi" qui a été émise le mercredi 7 novembre 2007.

    Sous cette règlementation, les travailleurs ne peuvent pas subir de discrimination à cause de leur ethnie, race, genre, et croyances religieuse lors de leur recherche d'emploi.

    Ces fermiers reconvertis en travailleurs manuels ou ceux qui n'ont pas de "hukou" (permis obligatoire de résidence dans une ville) pourront également s'inscrire à l'agence locale pour l'emploi du service public s'ils ont travaillé dans cette même ville pendant au moins un an et demi.

    Les unités de travail, les "Danwei", devront aller dans les agences pour l'emploi public afin d'inscrire les travailleurs ou de mettre fin à leurs contrats.

    "Ces dispositions reflètent les progrès formidables des politiques du pays sur le droit du travail," a déclaré Mo Rong, le vice-président de l'Institut de recherche sur la science du travail au ministère du Travail et de la Sécurité sociale, au journal chinois China Daily.

    Mo Rong a déclaré que les politiques envers les travailleurs des zones rurales changaient progressivement avec le temps –depuis le début des années 80, il leurs était interdit de venir migrer et vivre dans les villes, mais cette restriction a été ensuite allégée avec la condition que les travailleurs ayant eu l'autorisation de venir apportent leurs propres tickets de rationnement dans la perspective d'une pénurie.

    Depuis les années 90, les travailleurs peuvent bouger plus librement entre les zones rurales et urbaines sous conditions de venir sous l'égide des réglementations des villes en question.

    La première grande vague de travailleurs migrants venus travailler dans les villes a eu lieu en 1992.

    "Ils peuvent enfin flotter entre les régions rurales et les villes depuis 2000 sans politique de limitation afin de venir travailler ", a dit Mo, en se référant aux progrès réalisés dans la politique du pays.

    "Les travailleurs des zones rurales pourront maintenant jouir des services gratuits pour l'emploi dans les villes grace à ces nouvelles réglementations," a ajouté Mo.

    "Cela est possible si le gouvernement accorde les subventions suffisantes."

    Avec la nouvelle règlementation, il sera interdit aux employeurs de refuser les femmes, sauf pour les emplois déclarés comme inadéquates et stipulés par l'Etat.

    "Lorsque les unités de travail recrute des femmes,ces dernières se verront interdire de stipuler dans les contrats de travail tout contenu qui restreint les travailleurs femmes de se marier ou d'avoir des enfants," a expliqué le ministère.

    Ceux qui souffrent de maladies infectieuses seront désormais également protégés des politiques discriminatoires des employeurs.

    En particulier, les travailleurs ne peuvent pas se voir refuser un emploi à cause de leur test d'hépatite B à moins que ne soit stipulée l'interdiction de ces emplois précis aux porteurs par la loi, règles administratives et règlementations définies par le département administratif du Conseil des Affaires d'Etat.

    Les unités de travail incriminées pourront recevoir une amende d'un millier de yuans (91,51 euros) ainsi que d'autres sanctions financières compensatoires.

    Peopledaily     2007/11/09

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