Les Etats-Unis et davantage de pays européens ont adopté les mesures pour la réalisation de la réindustrialisation et pour encourager le rapatriment de leurs entreprises. C'est tout à fait naturel pour Mme Li Huiying, directrice adjointe du département de l'UE à l'Institut des études sur la coopération commerciale et économique internationale du ministère chinois du Commerce.
Selon Mme Li, la crise des dettes subprimes des Etats-Unis s'est transformée en crise financière globale qui a lourdement frappé l'économie réelle globale. De nombreux pays européens se sont retrouvés dans la plus grave crise économique depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, souffrant jusqu'à aujourd'hui un taux de plus en plus important du ch?mage.
L'évolution de la crise met le monde en garde contre la prospérité fictive et illusoire basée sur les multiples et diversifiés produits dérivés financiers qui ne créent aucunement de richesse réelle, qui attirent les plus importants investissements des capitaux, et qui se rapportent surtout au désir humain de chasser le profit maximum. Les autorités gouvernementales concernées se permettent aussi de soutenir de toutes les forces ces innovations financières, tout au mépris des contr?les et surveillances obligatoires, semant des risques de la crise.
Par ailleurs, le grand développement du secteur financier a aggravé la désindustrialisation qui a creusé les économies réelles de pays européens et des Etats-Unis. La prospérité superficielle perd s'appuye de plus en plus sur la spéculation financière furtive, comment elle peut être constante et durable ? Les bulles s'éclatent toujours, et la crise actuelle est sans précédente au terme de sa profondeur et de sa couverture. Ce qui est le plus grave, c'est que les pays concernés ont trop de mal à sortir de la crise profonde à cause de la désindustrialisation qui leur a affaiblit la compétitivité, en leur entravant la croissance au détriment des emplois. Comme ce que montre le contrast entre l'Island et l'Allemagne, le premier souffre d'un lourd endommagement en raison de la croissance irrationnelle du secteur financier, tandis que ce dernier maintient toujours les avantages dans la compétition internationale et la constance économique en raison de l'exportation rassurée des produits Made in German. |