La cour du Tibet a rendu public le verdict de 76 personnes impliquées dans la violence du 14 mars 2008 à Lhasa, capitale du Tibet, a indiqué Nyima Cering, vice-président du Comité permanent de l'Assemblée populaire de la Région autonome du Tibet lors d'une conférence de presse mardi soir.
La ville de Lhasa située sur le plateau Qinghai-Tibet, a été témoin de sérieuses émeutes le 14 mars 2008, deux semaines avant le Nouvel An traditionnel tibétain.
"Les habitants du Tibet jouissent d'une vie calme maintenant. Il n'y a aucune raison pour eux de renoncer à célébrer leur fête traditionnelle cette année", a souligné Nyima Cering en ce qui concerne une campagne clandestine lancée par des sécessionnistes visant à boycotter la fête dans le but de "porter le deuil des morts de 2008".
A partir du 23 février les Tibétains auront une semaine de vacances pour fêter le Nouvel an tibétain.
"Tout est ramené sur la bonne voie. Les activités religieuses restent normales", a-t-il ajouté.
Non Gyal, un moine du Temple Johkang, a assisté à la conférence de presse. Il a dit qu'il avait été fourvoyé par "un groupe de gens" pour tromper la presse en donnant une impression que les autorités avaient tué plus de 100 personnes à Lhasa durant la violence l'année dernière.
"Je n'ai pas été mis en détention ni puni. Ma vie et mes études religieuses ont été normales", a-t-il affirmé.
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