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    Des eurodéputés réfutent les discours séparatistes de Rebiya Kadeer

    Plusieurs eurodéputés ont réfuté mardi le discour à caractère séparatiste prononcé par la présidente du Congrès mondial ou?gour (CMO), Rebiya Kadeer, devant la Commission des droits de l'Homme du Parlement européen.

    Vêtue en costume traditionnel ou?gour, Kadeer a commencé son discours en accusant le gouvernement chinois d'avoir mal géré les émeutes sanglantes du 5 juillet à Urumqi, capitale de la Région autonome ou?goure du Xinjiang (nord-ouest).

    Par la voix d'un interprète, Kadeer a prétendu que les Ou?gours avaient déjà établi leur pays indépendant avant la libération du Xinjiang en 1949, tout en appelant la région autonome de la Chine "Turkestan oriental" tout au long de son discours.

    Mais ses accusations et points de vue séparatistes n'ont pas réussi à convaincre les eurodéputés.

    Le Britannique Nirj Deva, un membre du Parlement européen, a dénoncé la contradiction entre l'expérience personnelle de Kadeer et ses accusations.

    "Comment a-t-il été possible pour elle de devenir l'une des plus riches femmes en Chine si elle était victime de discrimination? Si ses droits de l'Homme étaient bafoués, comment a-t-il été possible pour elle de devenir un membre de la Conférence consultative politique du Peuple chinois (CCPPC), l'une des instances d'assemblée nationale chinoise?", s'est interrogé M. Deva.

    Avant de partir en exil et de s'engager dans des activités séparatistes à l'extérieur de la Chine, Kadeer avait fait fortune en établissant un empire d'affaires au Xinjiang. Elle avait été classée en 1995 par le magazine américain Forbes au 8e rang des personnes les plus riches de Chine. Au titre de femme d'affaires influente, elle avait été ensuite élue au comité national de la CCPPC dans les années 1990.

    M. Deva a réfuté l'accusation de Kadeer selon laquelle le gouvernement chinois avait privé les Ou?gours du droit d'apprendre leur langue maternelle depuis 1949.

    "Si la langue ou?gure était interdite, comment Kadeer peut-elle la parler aujourd'hui si couramment?" s'est interrogé M. Deva.

    Kadeer est née en 1951.

    Selon M. Deva, l'incapacité de différencier les droits de l'Homme fondamentaux et les violences associées au séparatisme est la source de préoccupations.

    Charles Tannock, l'eurodéputé britannique qui critique le registre des droits de l'Homme en Chine, a indiqué que les propos de Kadeer étaient sans fondement.

    Les groupes d'ethnies minoritaires en Chine, y compris les Ou?gours, jouissent d'un traitement préférentiel, a observé M. Tannock.

    Alors que la majorité Han respecte la politique de l'enfant unique, les Ou?gours sont autorisés à avoir une famille plus large et à construire des milliers de mosquées, a expliqué l'eurodéputé britannique.

    Kadeer elle-même a 11 enfants.

    "Défendre les droits des minorités ne doit pas signifier, à mon avis, soutenir la violence qu' les sécessionnistes ont incitée contre les autorités légitimes chinoises locales et les habitants d'ethnie Han", a indiqué M. Tannock.

    Il a fait savoir que l'Union européenne (UE) adhérait à la politique d'une seule Chine, la position commune des 27, et que le Parlement européen ne devrait pas soutenir les forces sécessionnistes en Chine qui bénéficient d'un appui de certains groupes d'extrémistes religieux.

    En réaction aux commentaires de M. Tannock, la présidente de la Commission des droits de l'Homme du Parlement européen, la Finlandaise Heidi Hautala, a souligné qu'elle ne soutenait personnellement pas les séparatistes en Chine.

    "Pour ma part, le fait que Kadeer soit invité ici en tant que représentante du CMO ne signifie pas que je suis partisante du sécessionnisme ou?gour", a conclu Mme Hautala.

    Agence de presse Xinhua     2009/09/03

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