Shanghai : quatre fonctionnaires suspendus pour une affaire de prostitution
www.tsbeehall.com | Mis à jour le 05-08-2013
Quatre hauts fonctionnaires qui seraient impliqués dans un scandale de prostitution ont été suspendus de leurs fonctions pour la durée de l'enquête, ont annoncé les autorités disciplinaires hier.
Les autorités ont seulement révélé le nom d'un des quatre responsables impliqués dans le scandale, il s'agit de Chen Xueming, le président du tribunal civil No 1 du Tribunal populaire supérieur de Shanghai.
Dans une vidéo publiée sur internet, Zhao Minghua, vice-président du tribunal civil No 1, est également mentionné au sein des fonctionnaires impliqués.
L'homme qui a mis la vidéo en ligne a confié près de 30 heures d'images aux organes disciplinaires samedi matin et collabore actuellement avec les enquêteurs.
D'après le rapport officiel, le dénonciateur se nomme Ni. Il aurait commencé à rassembler des preuves accablant Zhao après avoir perdu un procès l'an dernier. Ni soup?onne en effet Zhao d'avoir manipulé la décision du tribunal.
Il a expliqué qu'il visait seulement Zhao, mais a par hasard découvert les preuves des écarts de conduite d'autres fonctionnaires.
La vidéo publiée en ligne démontre que cinq hauts fonctionnaires auraient fait appel à des services de prostitution le 9 juin à l'h?tel Hengshan Resort du district de Pudong à Shanghai.
Les sous-titres qui accompagnent la vidéo indiquent qu'ils ont d?né pendant environ trois heures avant de se rendre dans une bo?te de nuit luxueuse pour y choisir des prostituées.
Après deux heures de divertissement, on peut voir sur la vidéo que les hommes rentrent dans leur chambre et que quatre prostituées les rejoignent peu de temps après.
Ni a mis la vidéo en ligne jeudi dernier et les autorités disciplinaires l'ont contacté le soir même dans l'espoir qu'il puisse leur fournir davantage d'informations sur l'affaire. Ni a rencontré les autorités samedi vers 6h du matin et est resté en leur présence pendant plus de quatre heures.
Il a expliqué que la vidéo avait été éditée mais que les 30 heures de film remises au tribunal ne l'étaient pas.
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