Dans le smog, Shanghai préfère se passer de feux d'artifice
www.tsbeehall.com | Mis à jour le 30-01-2014
Plus de 85 % des Shanghaiens n'achèteront pas de feux d'artifices pour la fête du Printemps, selon le Bureau des statistiques de la ville.
Source de poussière fine et de dioxyde de souffre, les feux d'artifices traditionnellement lancés lors du Nouvel An chinois seraient responsables d'une grave pollution atmosphérique à l'échelle régionale.
L'année dernière à Shanghai, la concentration de particules PM 2.5, dont la taille est inférieure à 2,5 microns, s'est vue multipliée par cinq en sept heures la veille du Nouvel An.
Selon un sondage réalisé par le Bureau municipal des statistiques, 81,1 % des résidents permanents de 15 ans ou plus sont favorables à une interdiction complète des feux d'artifice dans la ville.
Seulement 13,5 % des personnes interrogées prévoient d'acheter ou ont déjà acheté des feux d'artifice. En outre, près de 80 % d'entre elles sont prêtes à se passer de feux d'artifice pour améliorer la qualité de l'air.
Dans les villes chinoises, les échoppes doivent obtenir un permis spécial pour vendre des feux d'artifice, et ne sont autorisées à ouvrir qu'une à deux semaines avant le Nouvel An lunaire, qui tombe le 31 janvier cette année.
Ces magasins ont vu leurs ventes baisser significativement en raison de la pollution, qui a entravé la demande.
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