L'Exposition universelle 2010 s'est cl?turée le 31 octobre avec succès à Shanghai, avec un total de 73,08 millions de visiteurs. L'Université des études internationales de Shanghai (SISU) a servi de pont d'échanges entre la ville et le reste du monde pendant l'Expo. Pour mieux soutenir l'événement, la SISU a réajusté le programme d'enseignement de l'école : retarder le projet d'échange à l'étranger des étudiants d'arabe, réviser les dispositions d'enseignement du département de japonais, etc. Avec la participation des étudiants d'hébreu, d'italien, d'espagnol et de beaucoup d'autres langues étrangères, la SISU a largement contribué aux services bénévoles de l'Expo.
5 000 étudiants intégrés, offre de services bénévoles en une vingtaine de langues
Plus de 5 000 étudiants de l'université ont participé aux services bénévoles de l'Expo, dont 3 000 répartis dans des postes de gestion, de réception, de traduction (en une vingtaine de langues), de renseignement à proximité des stations de transport, d'assistance en langage des signes, et de présentation des pavillons, a expliqué Cao Deming, président de la SISU, lors d'une interview accordée à China.org.cn. Il y a aussi plus de 2 000 étudiants bénévoles qui travaillent au Centre d'appel de Shanghai, dans le quartier Lujiazui notamment, en offrant des services en diverses langues étrangères.
Doté d'une base solide de connaissances linguistiques et de bon niveau de savoir professionnel, capable de procéder aux échanges transculturels et tenant compte de la situation d'ensemble : voici le candidat idéal selon la SISU. Parmi les jeunes recrues, il y a aussi des bénévoles expérimentés. Lu Yang, étudiant de troisième année en droit, est le chef des bénévoles de l'université. Il avait déjà participé aux services bénévoles des Jeux olympiques de Beijing, aux réunions des participants à l'Expo de Shanghai, et aux Jeux olympiques spéciaux de Shanghai. Avant l'ouverture de l'Expo, il recevait chaque jour des dizaines d'appels de renseignement et il lui fallait vérifier les informations des 3 000 bénévoles inscrits dans son université. ? à chaque fois que nous envoyons un bénévole en mission, cela représente une responsabilité envers la société et envers le candidat lui-même, à qui l'on doit donner une formation indispensable. Pendant plus de 200 jours, on ne doit faire preuve d'aucun relachement ?, a-t-il souligné.
D'après le président de la SISU, pour mener à bien les services bénévoles de l'Expo, l'université, selon la directive du Bureau de coordination de l'Expo, a ouvert une série de cours spéciaux, sur le r?le et la vocation des bénévoles, les techniques de travail et de services pour les grands événements, les échanges transculturels, etc. De plus, les instituts et départements de l'université ont aussi lancé des cours pour aider les élèves à fournir de meilleurs services pendant l'Expo. Pour réduire l'impact de l'Expo sur le programme d'enseignement, la SISU a pris des mesures, comme le réajustement des modalités d'examen pour les étudiants bénévoles, afin de ne pas les pénaliser.
L'action ? Pic ?, emblème des services bénévoles de la SISU
En plus de l'envoi de bénévoles, la SISU a créé en 2008 le centre multilingue de services bénévoles pour l'Expo 2010. Le centre, s'appuyant sur les ressources multilingues de la SISU et mettant en ?uvre l'esprit généreux des étudiants, a lancé une série d'actions bénévoles, telles que l'action ? Pic ? pour la correction des erreurs linguistiques dans les lieux publics, les tournées multilingues dans les universités et dans les communautés de résidence, les services d'enseignement élémentaire des langues étrangères, etc. Aujourd'hui, l'action ? Pic ? est déjà devenue un emblème des services bénévoles de la SISU.
Selon le président Cao Deming, depuis l'inauguration de cette action, les bénévoles changent d'année en année pour une sphère d'activité qui s'élargit sans cesse : ils ont parcouru les lignes de métro et sites urbains nouvellement construits ; ils ont participé à la révision des traductions en anglais des principaux stades des Jeux olympiques spéciaux de Shanghai ; ils ont diffusé la traduction standardisée en anglais dans leurs villes natales, telles que Hangzhou, Nanjing, Tianjin et Lhassa ; ils ont appelé et poussé à corriger les slogans mal traduits dans les sites touristiques célèbres de Shanghai, dont le temple Chenghuang.
Après la création du centre multilingue pour l'Expo, les étudiants bénévoles ont invité comme conseillers plusieurs directeurs de thèse de différents départements de la SISU, ce qui leur permet d'élargir leurs services de la correction des erreurs à la consultation de traduction, le soutien aux demandes d'aide des étrangers, l'enseignement élémentaire des langues étrangères, la traduction des slogans dans les lieux publics, etc.
? L'utilisation précise ou non des langues étrangères reflète le niveau de mondialisation d'une ville. En tant que citoyens de Shanghai, nous devons contribuer aux progrès de la ville. à présent, les mauvaises traductions sont bien moins courantes, nous nous en réjouissons ?, a déclaré Zhou Enbo, étudiant responsable de l'action ? Pic ?.
|