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    Les citoyens jouissent de la libert? de croyance religieuse
         
     

    La Chine est un pays o? coexistent plusieurs croyances religieuses: bouddhisme, tao?sme, islam, catholicisme, christianisme et autres religions. Le bouddhisme, le tao?sme et l'islam sont les religions les plus r?pandues. Pour ce qui est du bouddhisme et du tao?sme, il n'y a pas de c?r?monie stricte pour en devenir membre, il est donc difficile d'estimer avec pr?cision le nombre de leurs fid?les. La Chine compte 17 millions de musulmans, membres des minorit?s ethniques hui, ou?goure, kazakh, tartare, tajik, ouzbek, kirgiz, dongxiang, salare, baoan, etc. Le catholicisme et le christianisme comptent respectivement 3,5 et 4,5 millions de fid?les en Chine.

    La Constitution de la R?publique populaire de Chine reconna?t aux citoyens la libert? de croyance religieuse. L'Etat prot?ge les activit?s religieuses normales et sauvegarde les droits et les int?r?ts l?gitimes des groupements religieux. La libert? de croyance religieuse et les droits l?gitimes des citoyens croyants sont affirm?s clairement et concr?tement dans le Code p?nal, les Principes g?n?raux du Code civil, la Loi ?lectorale, la Loi sur le service militaire, la Loi sur l'?ducation obligatoire, etc. Aucun organisme d'Etat, aucun groupement social, aucun individu ne peut contraindre un citoyen ? adopter une religion ou ? ne pas la pratiquer, ni manifester une attitude discriminatoire ? l'?gard des citoyens croyants ou ath?es. Pour les employ?s d'Etat qui priveraient les citoyens de leur libert? de croyance religieuse de mani?re illicite, on les poursuivra de leur responsabilit? l?gale en vertu de l'article 147 du Code p?nal.

    Le gouvernement a mis en place des organismes charg?s de faire respecter la politique de libert? de croyance religieuse. Cependant, durant la "r?volution culturelle" (1966-1976), la politique religieuse du gouvernement chinois a ?t? sabot?e. Apr?s la "r?volution culturelle", surtout depuis le lancement de la r?forme et de l'ouverture, le gouvernement chinois a bien r?ussi ? r?tablir, ? perfectionner et ? faire respecter la politique de libert? de croyance religieuse, comme ? garantir cette libert? de citoyens.

    Avec l'aide et le soutien des autorit?s centrales, les lieux de culte saccag?s ou d?truits pendant la "r?volution culturelle" ont ?t? en g?n?ral restaur?s. A la fin de 1989, avec l'autorisation officielle des autorit?s des divers ?chelons, quelque 40 000 monast?res, temples tao?stes, mosqu?es et ?glises avaient ?t? restaur?s et rouverts. L'Etat exempte d'imp?ts fonciers tous les lieux de culte et accorde des subventions ? ceux qui ont besoin d'?tre restaur?s mais manquent d'argent pour le faire. Selon des statistiques, depuis 1980, le gouvernement central a affect? 140 millions de yuan comme subventions (y compris subventions sp?ciales) ? la restauration et ? l'entretien des lieux de culte. Rien que pour les trvaux d'entretien du Potala au Tibet, le gouvernement a allou? 35 millions de yuan. Les autorit?s locales ont ?galement attribu? des sommes assez ?lev?es pour l'entretien des lieux de culte.

    Actuellement en Chine, il y a huit organisations religieuses au niveau national: l'Association des bouddhistes de Chine, l'Association des tao?stes de Chine, l'Association islamique chinoise, l'Association patriotique des catholiques de Chine, le Comit? des affaires religieuses de l'Eglise catholique de Chine, l'Episcopat chinois, le Comit? national du Mouvement patriotique pour une triple autonomie des chr?tiens chinois et l'Association des chr?tiens de Chine. Au niveau provincial, on compte 164 organisations similaires, sans compter plus de 2 000 autres au niveau des pr?fectures et des districts. Sous la protection de la Constitution et de la loi, les organisations religieuses et les fid?les organisent des activit?s religieuses ou g?rent les affaires religieuses de mani?re ind?pendante. Il y a en Chine 47 ?coles et instituts religieux comme l'Institut de bouddhisme de Chine, le S?minaire islamique de Chine, l'Institut de th?ologie de l'Union anglicane Jinling ? Nanjing, l'Institut chinois d'?tudes th?ologiques catholiques, l'Institut de tao?sme de Chine. Depuis 1980, plus de 2 000 jeunes de diff?rentes religions ont effectu? des ?tudes dans des instituts de formation religieuse, et plus de 100 jeunes ont ?t? envoy?s poursuivre leurs ?tudes dans 12 pays et unit?s territoriales. On compte en Chine une dizaine de revues publi?es par des organisations religieuses, quelque 200 000 personnes qui travaillent au service des diff?rents cultes. Environ 9 000 d'entre elles ont ?t? ?lues repr?sentants ou d?put?s aux assembl?es populaires ou membres de comit?s de la conf?rence consultative politique de diff?rents ?chelons. Comme les repr?sentants et d?put?s des autres milieux, ils participent ? la discussion des affaires d'Etat tout en jouissant des droits politiques ?gaux.

    En Chine, gr?ce ? l'application correcte de la politique religieuse, le respect mutuel r?gne entre les religions, les groupements religieux, les croyants et les ath?es, qui vivent en bonne intelligence.

    Les citoyens chinois jouissent de la libert? de croyance religieuse inscrite dans la Constitution, mais ils doivent par ailleurs se soumettre aux obligations stipul?es par la Constitution et la loi. Il est affirm? dans la Constitution chinoise que nul ne peut se servir de la religion pour troubler l'ordre public, nuire ? la sant? des citoyens et entraver le fonctionnement du syst?me d'enseignement de l'Etat. Le gouvernement chinois punit conform?ment aux lois tous ceux qui, sous couvert de la religion, enfreignent la loi et commettent des d?lits, qu'ils soient croyants ou ath?es. Les croyants sont aussi punis par la loi s'ils se livrent ? des activit?s visant ? renverser le pouvoir d'Etat, ? saboter et ? miner la s?curit? de l'Etat, incitent des gens ? ne pas respecter les lois et les r?glements d'Etat, suscitent des bagarres en troublant gravement l'ordre public, se servent de la religion pour escroquer de l'argent, nuire ? la sant? physique et mentale d'autrui, s?duire des femmes, etc. Aucun croyant n'a ?t? arr?t? pour son culte.

    La Chine pratique une politique d'ind?pendance et d'autonomie en mati?re de religion. Pour sauvegarder la libert? de croyance religieuse des Chinois, elle s'oppose ? toute influence et ing?rence ?trang?res dans les affaires int?rieures des religions en Chine. Avant la fondation de la R?publique populaire de Chine, le catholicisme et le christianisme y ?taient compl?tement contr?l?s par des forces religieuses ?trang?res. Quelques dizaines de congr?gations et d'organisations missionnaires ?trang?res y avaient cr?? leurs zones d'influence qui ?taient des "Etats dans l'Etat". A cette ?poque, il y avait 143 paroisses catholiques en Chine, mais seuls 20 ?v?ques ?taient chinois et ils n'avaient aucun pouvoir. C'?tait une particularit? de la soci?t? semi-f?odale et semi-coloniale de l'ancienne Chine. Cette situation a provoqu? des m?contentements dans les catholiques et les chr?tiens. Dans les ann?es 20 de ce si?cle, certains membres clairvoyants des milieux religieux avaient propos? le principe de l'autonomie dans les domaines du pros?lytisme, des finances et des affaires des religions. Mais ce principe ne pouvait pas ?tre pratiqu? dans l'ancienne Chine. Apr?s la fondation de la R?publique populaire de Chine, ayant secou? le joug des ?glises ?trang?res, les milieux religieux de Chine se sont mis ? g?rer leurs affaires, leurs finances et ? se livrer au pros?lytisme en toute autonomie.

    Le gouvernement chinois encourage les groupements religieux et les personnalit?s des milieux religieux de Chine ? d?velopper des contacts d'amiti? avec les organisations et les personnalit?s religieuses ?trang?res sur une base d'autonomie, d'ind?pendance, d'?galit? et de respect mutuel, et consid?re les relations entre les milieux religieux chinois et ?trangers comme un aspect des ?changes entre le peuple chinois et les peuples des autres pays. Ces derni?res ann?es, en Chine toutes les religions ont ?tabli des relations amicales ou am?lior? leurs relations avec celles de 70 pays et unit?s territoriales, et envoy? plusieurs fois des d?l?gations assister ? des conf?rences et ? des symposiums religieux internationaux. Par exemple, des groupements ou organisations religieux chinois ont adh?r? ? l'Association mondiale d'amiti? des bouddhistes, au Conseil supr?me des affaires islamiques, ? la Conf?rence mondiale pour la paix et la religion, ? la Conf?rence asiatique pour la paix et la religion, ? l'Association mondiale des chr?tiens, etc. Depuis 1955, sauf pendant la "r?volution culturelle", des musulmans chinois n'ont cess? de se rendre en p?lerinage ? La Mecque. Le gouvernement chinois leur accorde beaucoup de facilit?s et un grand soutien ? cette fin. De 1955 ? 1990, 11 000 musulmans sont all?s ? La Mecque, soit quelques dizaines de fois plus qu'avant la fondation de la R?publique populaire de Chine. Le nombre s'est sensiblement accru ces derni?res ann?es. En 1987, plus de 1 500 musulmans chinois ?taient all?s en p?lerinage ? La Mecque; en 1988, il y en a eu 1 100; en 1989, 2 400; en 1990, 1 480 et en 1991, 1 517.