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    Droits politiques des Tib?tains
         
     

    Dans l'ancien Tibet, le r?gime politique ?tait caract?ris? par "l'union du gouvernement et de la r?ligion", r?gime domin? par les propri?taires de domaines seigneuriaux. Le Dalai Lama, en tant que chef de la secte bouddhique tib?taine de Gelug-pa, ?tait le chef du gouvernement local. Il d?tenait ? lui seul la totalit? des pouvoirs dans les domaines politique et religieux. Le gouvernement local de l'ancien Tibet pratiquait un double syst?me d'administration, c'est-?-dire qu'il y avait ? la fois des fonctionnaires eccl?siastiques et des fonctionnaires la?ques; en g?n?ral les fonctionnaires eccl?sistiques poss?daient plus de pouvoirs que les fonctionnaires la?ques; dans certaines r?gions, cependant, il n'y avait que des fonctionnaires eccl?siastiques et pas de fonctionnaires la?ques. A toutes les "r?unions ?largies des fonctionnaires" convoqu?es pour discuter les affaires importantes, il fallait inviter les responsables des trois grands monast?res (Gandan, Sera et Zhaibung) et des quatre grands temples Gundeling, Dangyailing, Cemoinling et Cejoiling ? y participer. Les r?solutions prises ? l'issue de ces r?unions ne pouvaient entrer en vigueur qu'apr?s avoir ?t? accept?es par le gouvernement local et par les trois grands monast?res.

    La r?forme d?mocratique en 1959 a mis fin ? la th?ocratie et a abouti ? un r?gime politique de d?mocratie populaire. Il est stipul? dans la Constitution de la Chine nouvelle que les Tib?tains de m?me que les autres communaut?s ethniques sont ma?tres de l'Etat et jouissent de tous les droits politiques pr?vus par la loi.

    Tous les citoyens de la r?gion autonome du Tibet ayant dix-huit ans r?volus ont le droit d'?lire et d'?tre ?lus, sans distinction d'appartenance ethnique, de sexe, de profession, d'origine sociale, de religion, de niveau d'instruction, de situation financi?re et de dur?e de r?sidence. Ils ?lisent directement leurs repr?sentants aux assembl?es populaires des districts, des cantons et des bourgs, qui, eux, ?lisent ? leur tour les membres de l'Assembl?e populaire nationale et des assembl?es populaires de la r?gion autonome et des municipalit?s. C'est par l'interm?diaire des assembl?es populaires que la population exerce son pouvoir de gestion des affaires locales. Etant devenus ma?tres de leur propre destin, les Tib?tains ?prouvent un grand enthousiasme politique et exercent activement leur pouvoir. Lors des ?lections des repr?sentants ? la 5e assembl?e populaire de la r?gion autonome du Tibet en 1988, selon des statistiques concernant Lhasa, Naggu, Xigaze, Nyingchi et Shannan, 93,88% des ?lecteurs ont vot?. Pour que les illettr?s puissent aussi participer aux ?lections, beaucoup de bureaux de vote leur permettent de remplacer le bulletin de vote par des grains de soja; ces ?lecteurs doivent d?poser un grain dans le bol repr?sentant le candidat de leur choix, et le candidat qui obtient le plus de grains est ?lu. A l'heure actuelle, les repr?sentants des minorit?s ethniques dont la plupart sont tib?tains constituent plus de 95% des membres des assembl?es de districts et de pr?fectures, et plus de 82% au niveau de la r?gion autonome du Tibet. Dans les 75 districts (municipalit?s et arrondissements) que compte la r?gion autonome, la majorit? ?crasante des pr?sidents actuels de comit?s permanents des assembl?es populaires ?taient dans le pass? des serfs ou des esclaves.

    Pour s'assurer que les personnalit?s de tous les milieux sociaux et des diff?rents secteurs du Tibet peuvent toutes exprimer pleinement leur opinion et jouer un r?l dans la vie politique et sociale, le Tibet a cr?? en 1959 "le Comit? tib?tain de la Conf?rence consultative politique du peuple chinois". Il s'agit d'une organisation dans le cadre du plus large front uni patriotique sous la direction du Parti communiste chinois et d'une importante organisation politique au sein de laquelle les divers partis et groupements travaillent en ?troite collaboration, proc?dent ? des consultations politiques, se supervisent l'un l'autre et d?veloppent la d?mocratie socialiste. Les caract?ristiques de cette organisation ont ?t? pleinement mises en valeur au Tibet. Le Comit? tib?tain de la CCPPC a admis des personnalit?s de diff?rents milieux tib?tains ainsi que d'autres groupes ethniques. Parmi elles, pas mal sont des fonctionnaires eccl?siastiques ou la?ques patriotes de l'ancien gouvernement local du Tibet ou des membres de la couche sup?rieure religieuse. Citons par exemple Pagbalha Geleg Namgyai, grand bouddha vivant de la pr?fecture de Gamdo, actuel vice-pr?sident du Comit? national de la CCPPC et vice-pr?sident du Comit? permanent de l'Assembl?e populaire de la r?gion autonome du Tibet, et Lhalu, grand noble et galoin du gouvernement local de l'ancien Tibet, actuel vice-pr?sident du Comit? tib?tain de la CCPPC. Ces personnalit?s, par l'interm?diaire de la conf?rence consultative politique, participent aux affaires de l'Etat et aident le gouvernement ? prendre des d?cisions. Lors de toutes les conf?rences consultatives politiques pr?c?dentes, ils ont pr?sent? des motions portant sur les communaut?s ethniques, la religion, la culture et l'?ducation, les sciences et techniques, la sant? publique, l'agriculture, l'?levage, la sylviculture, le d?veloppement urbain et rural, la protection de l'environnement, etc., ce qui a contribu? ? maintenir l'unit? de la patrie, ? renforcer l'union des diverses communaut?s ethniques, ? s'opposer aux activit?s s?paratistes aux d?pens de la nation, ? perp?tuer et ? d?velopper la culture traditionnelle de la r?gion, ? acc?l?rer le d?veloppement de l'?conomie locale du Tibet et ? promouvoir la r?forme et l'ouverture.

    En vertu de la Constitution chinoise, le Tibet conna?t l'autonomie r?gionale des minorit?s ethniques. D?s mars 1955, le gouvernement central a d?cid? de fonder le Comit? pr?paratoire pour la r?gion autonome du Tibet. En septembre 1965, a eu lieu ? Lhasa la premi?re session de la premi?re Assembl?e populaire de la r?gion autonome du Tibet, durant laquelle a ?t? officiellement proclam?e la r?gion autonome du Tibet. Les repr?sentants tib?tains participant ? l'assembl?e sont pour la plupart des serfs ou des esclaves ?mancip?s, mais il y a aussi des patriotes et des religieux. A l'assembl?e, M. Ngapoi Ngawang-Jigme a ?t? ?lu pr?sident du Comit? du peuple de la r?gion autonome du Tibet. Les serfs et les esclaves, apr?s avoir bris? le joug du servage f?odal, ont obtenu des droits ?gaux sur les plans politique et national.

    Il est stipul? dans la "Loi de la R?publique populaire de Chine concernant l'autonomie r?gionale des minorit?s ethniques":"Les assembl?es des r?gions autonomes des minorit?s ethniques ont le droit d'?tablir des r?glements autonomes et des r?glements sp?cifiques sur l'exercice de l'autonomie, en tenant compte des particularit?s politiques, ?conomiques et culturelles des communaut?s ethniques locales." L'Assembl?e populaire de la r?gion autonome du Tibet, en vertu des pouvoirs qui lui sont conf?r?s par la loi sur l'autonomie r?gionale des minorit?s ethniques, a formul?, ? partir de 1965, plus de 60 r?glements, d?crets, d?cisions ou r?solutions correspondant aux conditions r?elles et aux int?r?ts de la population du Tibet, dont le contenu touche diff?rents domaines: politique, ?conomique, culturel, de l'?ducation etc. Citons comme exemple les "R?glements sur la proc?dure de l'Assembl?e populaire de la r?gion autonome du Tibet", la "Proc?dure de l'?laboration de lois locales de la r?gion autonome du Tibet", les "M?thodes de gestion des entreprises mini?res collectives et priv?es dans la r?gion autonome du Tibet", les "R?glements concernant l'?tude, l'usage et le d?veloppement de la langue tib?taine dans la r?gion autonome du Tibet", les "R?glements concernant la protection et la gestion des vestiges et des monuments", les "Dispositions particuli?res ? la r?gion autonome du Tibet pour l'application de la 'Loi de la R?publique populaire de Chine sur le mariage". L'?laboration et l'application de ces lois et d?crets locaux constituent une importante garantie l?gale de l'exercice des divers droits d?mocratiques dont jouissent les Tib?tains et du d?veloppement social, ?conomique et culturel local.

    Pour que la population tib?taine exerce son pouvoir de gestion des affaires de l'Etat et locales, le gouvernement central attache une grande importance ? la formation de cadres tib?tains. Actuellement, dans la r?gion autonome du Tibet, on compte 37 000 cadres dirigeants tib?tains; les fonctions principales de responsables des assembl?es populaires, de la Conf?rence consultative politique et des autorit?s populaires locales de tous ?chelons sont assum?es par des Tib?tains. Les cadres tib?tains repr?sentent 66,6% des cadres au Tibet, 71,7% des cadres au niveau de la r?gion autonome et 74,8% au niveau des districts. Par ailleurs, les femmes, dans l'ancien Tibet, ?taient consid?r?es comme inf?rieures, mais de nos jours elles sont mieux consid?r?es; en 1986, elles repr?sentaient d?j? 30% des cadres dans l'ensemble de la r?gion. Cinq d'entre elles sont maintenant cadres au niveau de la r?gion autonome, 38 au niveau des pr?fectures et 232 au niveau des districts. Les cadres du Tibet sont principalement des serfs et des esclaves ?mancip?s; on y trouve aussi des patriotes de divers milieux. En ce qui concerne les propri?taires de serfs et leurs r?gents qui avaient particip? ? la r?bellion, on leur a aussi donn? un poste ad?quat, ? condition qu'ils renoncent ? leur position r?actionnaire et qu'ils poss?dent une sp?cialit? quelconque pour pouvoir travailler pour le pays et pour le peuple.

    Sur le plan judiciaire, non seulement les Tib?tains jouissent, comme les habitants des autres r?gions, de tous les droits pr?vus par la loi, mais aussi de droits pr?vus particuliers ? la r?gion autonome du Tibet. L'Assembl?e populaire de la r?gion autonome du Tibet a stipul?:"Les tribunaux et les parquets ? tous les ?chelons doivent prot?ger le droit des citoyens tib?tains ? utiliser leur propre langue parl?e et ?crite au cours des proc?s. En ce qui concerne les proc?s intent?s par des Tib?tains, on doit utiliser le tib?tain pour examiner et traiter les affaires, et dresser les documents juridiques." Maintenant, les responsables principaux des parquets et des tribunaux ? tous les ?chelons au Tibet sont tous tib?tains.