Selon des chiffres récents, 80 % des ordures électroniques du monde sont transportées en Asie, dont 90% sont jetées en Chine. La Chine absorbe donc environ 70% des ordures électroniques du monde.

Avec le développement économique rapide de la Chine, le nombre d'ordures électroniques augmente parallèlement à un rythme annuel de 5% à 10%. Si ces ordures ne sont pas traitées proprement, les éléments toxiques polluants qu'elles contiennent risquent de nuire à l'environnement et au développement économique et social.

Dans un village situé près de la ville de Tianjin, une centaine d'ateliers ont ouvert ensemble un centre de récupération et de traitement des ordures électroniques. Mais faute de réglementation stricte dans ce domaine, le centre a utilisé des moyens de traitements primitifs qui ont aggravé l'état de la pollution.

A l'heure actuelle, la Chine compte 10 lois relatives au traitement de la pollution provoquée par des les ordures ménagères, mais peu ou prou de lois concernant la circulation des ordures électroniques. Et encore moins relatives à l'afflux d'ordures électroniques d'autres pays sur le territoire.

Les ordures électroniques se caractérisent par leur dualité. D'une part elles contiennent des métaux précieux et des pièces en plastique qui peuvent être recyclés. A l'inverse, elles constituent une menace à l'environnement et à la santé publique.

Face à cette situation critique, les responsables d'entreprises et des départements de la protection de l'environnement ont appelé le gouvernement chinois à prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin au développement anarchique de l'industrie de la récupération et du traitement des ordures électroniques.